Dès l’aube le terre à terre
s’impatiente.
Il te jette hors, recycler son ennui.
Le
jour sous caféine te tape dans le dos.
Stressé, tu vomis ton
encre par terre.
Tes pieds tirent leur langue de
bitume.
Elle lèche ta route puis l’absorbe.
Et forcément
tu marches dessus.
Tu vas empreindre du noir partout !
Plus tard l’élastique reprend sa
forme.
Le jour veut en finir, brusque ton reflux.
Mais tu
ne peux plus aller qu’adagio.
En surchauffe, tu perds de
l’huile brûlée.
Une flaque de nuit graisse devant
toi.
Et forcément tu patauges dedans.
Mais tu ne glisses
pas, cousu à ton pli.
Tu oublies qu’une chute romprait le cercle !
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