Il n’y a pas de comédiens
sur
cette scène de théâtre :
ceux-là sont rompus à
débattre,
mais étrangers à jouer bien.
Il n’y a
pas l’abord du bois,
seulement de la pierre blanche
et
rien ne peut brûler ces planches
réfractaires comme le
froid.
Il n’y a pas un grain de voix
sinon cet
hydropique bruit
des pas qui font gicler des fruits
par
terre un jus d’ailes aux abois.
Il n’y a que
l’empreinte noire
de l’unique voie praticable :
ouvrant
sa plaie au fil des sables
mouvants entre ceux sans
histoire ;
et aiguillant le point sauvage
– à
faufiler du drap lunaire
où se confondent ciel et terre –
de
mon âme cousant sa cage !
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire