2014-11-14

"Lents vers du décor…"


À l’extrémité de la tige
où tu pends sans défense,
ton soleil a froid et condense,
les nuages se figent.

Le bout d’un souffle te balance,
te donne le vertige
à l’extrémité de la tige
le roulis de ta danse.

Comme tu regardes à l’envers
le sol qui dodeline,
dans ses profondeurs tu devines
s’animer d’autres vers.

Qui rampent à toi et lancinent
et t’attendent en terre,
comme tu regardes à l’envers
vers ta mise en sourdine.

3 commentaires:

  1. Chaque fois qu'un poète parlent de "vers" je pense à la charogne de Baudelaire. ^^

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    1. Bonjour Dé :-)

      Je vois très bien ce que tu veux dire ;-) En l’occurrence c’est plutôt justifié !

      Et je profite de cette occasion pour te remercier de ta fidélité. Même si je ne réponds pas assez à tes commentaires (bouh ! le vilain !) je t’assure que je les lis toujours avec beaucoup d’attention et de plaisir. Il est clair que sans toi, ce blog ressemblerait souvent à une lettre morte ! Tu mérites largement une double ration de bisous ;-)**

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  2. Ce que mon expérience peut dire c'est que nos blogs sont comme les tamagochi: ils meurent si on ne les nourrit pas. Et puis tu sais parler aux murs ça ne va qu'un temps et pas tout le temps, on a quand même besoin d'un peu d'écho. Si tu as envie d'être stimulé et qu'écrire non pas à deux mais en écho tu sais que je suis là, toujours prête à tenter l'aventure :)

    Je t'embrasse

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