À l’extrémité de la tige où
tu pends sans défense, ton soleil a froid et condense, les
nuages se figent.
Le bout d’un souffle te balance, te
donne le vertige à l’extrémité de la tige le roulis de ta
danse.
Comme tu regardes à l’envers le
sol qui dodeline, dans ses profondeurs tu devines s’animer
d’autres vers.
Qui rampent à toi et lancinent et
t’attendent en terre, comme tu regardes à l’envers vers ta
mise en sourdine.
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Chaque fois qu'un poète parlent de "vers" je pense à la charogne de Baudelaire. ^^
RépondreSupprimerBonjour Dé :-)
SupprimerJe vois très bien ce que tu veux dire ;-) En l’occurrence c’est plutôt justifié !
Et je profite de cette occasion pour te remercier de ta fidélité. Même si je ne réponds pas assez à tes commentaires (bouh ! le vilain !) je t’assure que je les lis toujours avec beaucoup d’attention et de plaisir. Il est clair que sans toi, ce blog ressemblerait souvent à une lettre morte ! Tu mérites largement une double ration de bisous ;-)**
Ce que mon expérience peut dire c'est que nos blogs sont comme les tamagochi: ils meurent si on ne les nourrit pas. Et puis tu sais parler aux murs ça ne va qu'un temps et pas tout le temps, on a quand même besoin d'un peu d'écho. Si tu as envie d'être stimulé et qu'écrire non pas à deux mais en écho tu sais que je suis là, toujours prête à tenter l'aventure :)
RépondreSupprimerJe t'embrasse