Mes mots s’épuisent à
courir
après les émotions-mirages
qu’ils voudraient mettre dans leur cage
pour les empêcher de mourir.
après les émotions-mirages
qu’ils voudraient mettre dans leur cage
pour les empêcher de mourir.
Noirs pèlerins en file indienne,
en proie aux déserts aveuglants,
ils ricochent contre des bancs
qui les enferment à la peine ;
en proie aux déserts aveuglants,
ils ricochent contre des bancs
qui les enferment à la peine ;
sèchent à tracer un passage
en pointillé à la frontière
entre les sens et le langage ;
en pointillé à la frontière
entre les sens et le langage ;
échouant à tirer du sable,
tamisé par les plus fins vers,
les sentiments insaisissables.
tamisé par les plus fins vers,
les sentiments insaisissables.
Parfois les mots nous lâchent...plus rien ne prends forme, comme un gros gloubiboulga dans le crâne. Alors j'attends. Que tout s'éclaircisse.
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