Tu t’érodes au fil abrasif
des
journées lisses, ressassant
les rituels abrutissant
d’un
ordinaire persuasif.
Quelque part au milieu du rang,
tu
fais la queue sans autre but,
mis en moite avec ta tribu
de
confinement écœurant.
Tu griffes les murs lubrifiés
d’une
taule chromée, retombes,
du rouge aux ongles, tuméfié ;
Puis restes recroquevillé,
trempant
dans l’huile de la tombe
où l’ennui te tient chevillé.
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