Dans ta
couverture nuageuse
Ton sarcophage d’âme sans abri
Tu t’enroules corps transis en
transit
En recherche de fissures
Où enfoncer dans la pâte noire Avec
délice tes os qui craquent
Le ciel fonte des glaces trempe
Tu tends une main lasse
Sous les aiguilles au nez qui coule
Épinglant du givre entre tes doigts
gourds
Ta couvrante se met à peser
Des tonnes à te casser l’échine
À t’aplatir par terre
Tu pousses tes pieds froids
Foules déroules du sol lourd
Sans horizon
Serrant le col mouillé de ton haillon
Criblé de bouches ouvertes
Muettes à aspirer entre leurs dents
Les courants d’air malins
Et seule ta chair de poule
Dresse encore l’anémie
D’une herbe rare
Sur les toundras infécondes
Où se répands ta route
Comme une pandémie
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"Et seule ta chair de poule/Dresse encore l'anémie/d'une herbe rare. C'est très joli ça...témoignage du vivant.
RépondreSupprimerMerci Dé :) Parfois il m'arrive d'être inspiré ;)
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