J’ai la tête remplie de petites histoires
réchauffant de
l’éclat conféré par les rêves
un monde à l’agonie ;
n’ayant que l’exutoire,
face à l’obscurité, de ces
fictives brèves.
Ainsi m’arrive-t-il
durant les heures creuses
de confier à la page un trop plein de
pensées
tout près d’être perdues ; rendant ma plume
heureuse
à exhumer l’espoir sous l’encre déversée.
Troquant ce lieu vicié,
étouffant dans sa bulle
de gaz carbonaté souillé de
particules,
qui insidieusement dissémine la mort
–
contre un jardin d’éden dans le tréfonds de l’âme ;
sur
le dos des mots, sauvages et sans remords,
m’évadant de
l’ici-bas condamné au drame !
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire