Lorsque la mouche te
pique
et te harcèle,
à tire d’ailes
vrombit,
noire, satanique,
et te martèle
tant la cervelle,
et
la pile, méthodique,
dans un cocktail
obsessionnel ;
lorsque
la mouche t’astique
à la javel,
par jeu cruel
salive
son jus caustique
jusqu’aux parcelles
rongées du
ciel
crânien à nu, achromique,
vers des
séquelles
perpétuelles
– rendu à force
hystérique,
d’un seul coup, tel
Guillaume Tell
tu
épingles la sadique
contre l’autel
industriel
d’un
meuble en bois exotique !
– Et tu révèles
l’Ennui
mortel !
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"contre l’autel
RépondreSupprimerindustriel
d’un meuble en bois exotique !" J'adore, c'est tellement bien vu! Mais tout ce texte est signifiant: je perçois l'agacement qui me monte dans les nerfs à lire ta mouche! Tsé tsé. ;)
Sinon ça boum?
Merci d'être passée, Dé ! C'est toujours un grand plaisir de te recevoir chez moi :-) Je vais bien, merci, en courant après le temps. Et toi ?
SupprimerMoi ça va son petit bonhomme de chemin :)
Supprimerje découvre !
RépondreSupprimerça me plait bien !
je reviendrai.
Merci ! Vous serez toujours le bienvenu ici :-)
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