Sous
la couverture les
alignées
dorment,
comme
de beaux crayons tout
neuf
couchés
parallèles
dans
leur boîte
à fond blanc.
On
croirait
une
chambrée de
flèches :
toutes,
aussitôt
exposées, prêtes
de
poindre
au
premier effluve de lumière caféinée ;
toutes
parfaitement
taillées
et se
tenant bien droit ;
toutes
fleurit
d’une
plume
d’archer
inspiré
et
impatient
de décocher ces
traits :
qu’ils
aillent
se
ficher
à
bonnes
mines
dans
la
fine camisole
d’âme
et
par chaque
infime
perforation
dessous
instiller
leur
liquide indolore
–
à
psychotropes
doses.
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Douce fumées à déguster...
RépondreSupprimerPoétiquement.
Du plaisir d'écrire à l'addiction il n'y a qu'un pas aisément franchi. Quand on a des yeux prompts et prêts à la dérive, le monde entier est le bois dont nous faisons notre feu. Une promenade au parc et voilà la terre qui gronde sous mes pieds, je sens la sève qui monte du sol dans les arbres, je sens la respiration de la terre et mon coeur s'emballe. Ma tête suit tricotant des vers qui n'auront pas besoin de burin puisque jamais taillés au marbre: fils du vent et de l'éphémère printemps rien ne saurait les retenir...
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