Allant-venant à chaque laps, le
temps te lime par seconde, t’émiette en poudre de ce monde, te
réduisant à un ersatz.
Sans que tu puisses rien y faire, il
te burine ride à ride, entre les plis d’un cuir aride drainant
la fraîcheur de ta chair ;
tout en sirotant ta
mémoire vers un néant de basse-fosse aussi ultime qu’un
trou noir.
Jusqu’au bout de ta corrosion, quand ne
restera qu’un peu d’os à ronger, avant l’occision.
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Ne ris pas, j'avais lu le titre de chez moi et j'avais très mal lu! ^^ Quelle chance tu as si le temps te burine: moi il me froisse, me fripe, me mets en plis! La parité n'est pas respectée parce que les hommes en général vieillissent bien mieux que les femmes. Cela tient à leur peau plus épaisse. Voir les George what else Clooney, les Richard Gere, pour ne citer qu'eux. La mémoire j'avoue que c'est bien plus embêtant qu'elle s'amenuise. Rajoute à cela que je suis horriblement distraite et tout le monde chez moi m'appelle "Dory" (la copine de Nemo)
RépondreSupprimerTant pis.
Je te bise fort, ton amie Dé