Tinte un coup de pied dans la
fourmilière des conserves éventrées éclaboussant
l’horizon d’une pluie de grelots
Suffocant un tonnerre à crever les tympans souffle la crise
d’asthme
d’un éventail rouillé
à deux doigts convulsé
La tête pendule bat le cycle
syncopé
de la marée cardiaque duel au front
contre une borne de fer rouge
Passé composant un chant magnétique de poèmes à la
ferraille limaille au son creux
des carcasses évidées
|
Caniculaire
RépondreSupprimerCrépusculaire
Attire si fort
L'orage météore
Un bistouri foudre
Taille rage Terre.
////
Un poème de circonstance, David.
Toujours autant de plaisir à te lire L.S. :-)
RépondreSupprimerJe n'avais pas vraiment réalisé que ce poème pouvait être de circonstance, car ça fait des jours que je travaillais dessus. Mais c'est vrai, tu as raison, ça "peut le faire" :-)
Et puis, j'ai toujours un peu d'orage qui gronde dans la tête, un peu de monde sauvage, un peu de dévastation. Tu vois bien ce qu'il en est ;-)
Merci toujours d'être là. Je ne saurais me passer de toi ;)*
Oh merci c'est gentil ;-) souvent spontanément en te lisant l'envie de rebondir sur tes poèmes surgit. Par tes explorations d'univers farouches, ce "monde sauvage", et toujours facettes poétiques à mettre en contraste...
SupprimerEn te souhaitant de belles inspirations pour les jours qui viennent. ;)*
Merci pout tes gentils mots, David. Cette tension que tu travailles dans les photos et les poèmes me parlent beaucoup, normal alors de rebondir dessus, violemment ou doucement selon ;-D
RépondreSupprimerEn te souhaitant de belles inspirations !
Bises
C'est moi qui te remercie L.S. de ta présence que je sens toujours comme en arrière-plan, toujours avec plaisir et aussi un peu d'inquiétude à propos de ta réception, parce que je sais qu'avec toi la barre est haute ;-) Et si mes photos et mes poèmes te parles quelquefois, et si en plus ils te donnent envie de rebondir dessus, alors surtout ne t'en prive pas : je suis comblé :-D
SupprimerEn te souhaitant à mon tour un beau souffle puissant !
Bises