2013-02-03

"Transe pauses…"

Pauvre tête aujourd’hui
souffrant le bruit de fond
de mes lignes contingentes,
orphelinat de virgules et de points :
d’exclamation montés en épingle,
de suspension privés de germe ;
qui aspirent à la syncope,
à mettre un terme.
Mon attirance pour le vide,
sans doute.

Douloureuse aujourd’hui
qui tremble le grelot !
Lourde de ces clous tordus, vis, rondelles,
brutale quincaillerie
qui se cogne contre l’os,
têtue,
le maculant de rouille.

Fébrile aujourd’hui
quand les ponctuations s’énervent,
pressées de briser à coups de silences
l’ossature friable de quelques stances
nouveau-nées sans paroles ;
pour chercher à voix haute,
parmi les débris,
– l’intonation de mes maux !

2 commentaires:

  1. J'entends là une souffrance. Trop de mots, trop d'eau. Quand ça m'arrive ce trop plein d'émotion, je prends du champ, je respire loin des feuilles blanches et des crayons papier. Le maelström s'organise tout doucement, curieusement c'est aux extrêmes que l'on écrit les plus beaux textes...

    Va bien, ami, va bien :)

    Désirée

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    1. Je ne ma lasse pas de relire ce que tu m'écris, si juste, si troublant, si gentil. Eh oui, je vais bien, amie, mieux grâce à toi.

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