Pauvre tête aujourd’hui souffrant
le bruit de fond de mes lignes contingentes, orphelinat de
virgules et de points : d’exclamation montés en
épingle, de suspension privés de germe ; qui aspirent à
la syncope, à mettre un terme. Mon attirance pour le
vide, sans doute.
Douloureuse aujourd’hui qui
tremble le grelot ! Lourde de ces clous tordus, vis,
rondelles, brutale quincaillerie qui se cogne contre
l’os, têtue, le maculant de rouille.
Fébrile aujourd’hui quand les
ponctuations s’énervent, pressées de briser à coups de
silences l’ossature friable de quelques stances nouveau-nées
sans paroles ; pour chercher à voix haute, parmi les
débris, – l’intonation de mes maux !
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J'entends là une souffrance. Trop de mots, trop d'eau. Quand ça m'arrive ce trop plein d'émotion, je prends du champ, je respire loin des feuilles blanches et des crayons papier. Le maelström s'organise tout doucement, curieusement c'est aux extrêmes que l'on écrit les plus beaux textes...
RépondreSupprimerVa bien, ami, va bien :)
Désirée
Je ne ma lasse pas de relire ce que tu m'écris, si juste, si troublant, si gentil. Eh oui, je vais bien, amie, mieux grâce à toi.
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