Quand l’engrenage routine Grince sa roue monotone À tours de jours et de nuits, Ivre à traits de caféine Je torréfie mes neurones Dans le gosier de l’ennui, Jusqu’à la fermentation De la matière à penser Fumante comme un terreau. – Volutes d’inspiration Montent alors vers danser Quelque obscur ballet de mots. |
Nitotine à se tire de l'ennui.
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Après le conseil de guerre, la paix ?
Un bon dimanche à toi, David.
C'est étonnant que tu utilises ce mot : "nicotine" car je l'avais moi-même initialement utilisé dans ce court poème ! L'ennui est-il pour toi aussi une source d'inspiration ? ;-)
SupprimerMerci encore L.S. et bon dimanche à toi aussi.
Moi l'ennui me fait dormir. Heureusement parfois, pour dormir.
RépondreSupprimerNicotine -- m'est apparu si évident.
J'aime beaucoup tes métaphores riches d'appels à nos sens,(ouîe, goüt, odorat vue kinestésique) cela rend tangible le ressenti de ton poème et chacun peut se rappeler un vécu proche et ce pétiole en point d'interrogation, une sacrée image qui nous retient dans sa vrille! Un équilibre texte image qui me laisse baba! ;)
RépondreSupprimerFrançoise