Je
ne suis pas une chandelle brûlant par les deux bouts mes
ailes : la flamme est dans mon ventre, elle en dévore le
centre. Et le trou s’agrandit au rythme de l’incendie comme
le feu engendre davantage de cendre et de vide polycopié à
l’endroit du papier ; scinde le rectangle et en égare
les angles aux confins de la bande, tandis que la pendule
scande, oscillant entre nécrologie d’un côté et de l’autre
la nostalgie, chaque tic du temps qui passe, chaque tac de
celui qui ressasse. Jusqu’en fin de partie en fumée, lorsque
seront consumées mes moitiés – les deux en même temps, et
chacune orpheline pourtant !
|
Très cher David, je te souhaite de passer de douces et belles fêtes de fin d'année. Je ne pense pas repasser de ce côté-ci du miroir avant l'an nouveau, je suis déjà très occupée, alors à bientôt!
RépondreSupprimerJe t'embrasse bien affectueusement
Dé