Le
même souffle malicieux
chassant
le sable devant moi,
pousse la dune dans
mon dos,
qui
tranquillement
me
rattrape
et
toujours m’enlise
un
peu plus ;
jusqu’à
l’ensevelissement,
l’ultime
coup
d’œil
sur
la route
par
laquelle je n’irai pas,
l’annihilation
dans
l’abysse
mouvant
de ce tombeau
à
sec.
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