Je réfléchis à mes mots tus,
À ce trop-plein de ma pensée
Salissant du papier froissé
Qui finira en détritus,
À ces premiers-nés, premiers jets,
Que je délaisse, à tort peut-être,
Pour les suivant dans l’endomètre,
Assurément plus apprêtés ;
Dédaignant cette chair à vif :
Celle qui saigne au bord des lèvres
En brûlantes coulées de fièvre ;
Aux jaillissements convulsifs,
Préférant, indûment sans doute,
Que l’encre refroidisse et
croûte !
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La tension monte au fil des vers de ton sonnet comme si elle annonçait l'imminence du magma du poème suivant qui imposera sa forme sans que tu la brides...
RépondreSupprimerJ'aime l'emballement qui se fait jour dans les deux derniers tercets.
Françoise