Parfois, deux fétus immobiles Réussissent à se toucher, Miracle où le hasard jubile À mêler des corps étrangers.
M’enlace, tige, dans la feuille Et m’abandonne à l’attirance De ces nervures qui m’accueillent, Me promettant une autre errance ;
Tourne le dos à la lumière Du jour, sournoise, qui calcine La terre et la rend souricière, Pierre tombale des racines ;
– Choisis l’éclat de l’inconnu, (Seule lueur de l’habitude !) L’étreinte des brins éperdus, Blanchir nos noires solitudes ! |
Bijoux naturel que cette photo, David ! Et la dernière strophe comme des filaments illuminés.
RépondreSupprimerPlaisir à te lire.
Bises&Souffles.
Merci L.S. ! Tout le plaisir est pour moi ! :-)*
SupprimerLa chair épaisse et veinée de l'une, sciée par la lame de l'autre...bien vu pour le texte. Je ne sais de quelle manière tu t'y prends mais tes photos ont une dimension, une épaisseur, et plus , une atmosphère, les anglophones usent d'un mot pour qualifier ce genre d'impression: "dramatic". Sans que cela le soit bien entendu, j'y vois plus un qualificatif de ce qui est "prenant".
RépondreSupprimerJ'avoue, Désirée, que j'aurais du mal à expliquer comment je m'y prends. J'ai une idée d'image en tête lors de la prise de vue, puis je tente de me rapprocher au mieux de cette idée en travaillant sur mes photos. Je crois tout simplement que j'aime la nature et les détails qu'elle confie à qui veut bien prendre le temps de les découvrir. Détails qui trouvent un écho au fond de mon âme, qui font ressurgir des émotions enfouies qui, à leur tour, inspirent des mots. Merci en tout cas infiniment de ta présence ici, si enrichissante :-)
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