Dehors lutte arbuste transi Recroquevillé en fond d’ombre. Rêvant chaleur de son bois sombre Se serre contre sans-abri.
Temps pris en glace ralentit. Sent ses iris cristalliser Et tremble imaginant casser Brindilles et doigts engourdis.
L’arbre est muet, se tait aussi, Réfugiés en leurs solitudes Où il ne brume qu’hébétude Et deux poumons qui s’asphyxient.
Où ne révèlent éclaircies Que baies brûlantes de son sang Transfusé au buisson ardent Trop près duquel il est assis. |
J'adore! :)
RépondreSupprimerMerci TSZ :-)*
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