À force de fixer l’alentour sans le voir L’horizon s’atténue en un flou camaïeu Dont la monotonie exaspérant les yeux Lâche l’imaginaire hors de son écrin noir
Mon âme s’engloutit dans le vide infini D’un faux ciel d’aquarelle inondé de nuages Où sont anéantis les traits du paysage Par le glabre ennuyeux d’un livide vernis
Sur ce vague océan lissé de toute étrave Ma mémoire fêlée libère ses épaves Ridicule armada de fétus insoumis
Et tandis que je sombre en l’onde silencieuse Agrippée par les ongles à la paroi osseuse Dans ma boîte crânienne une pensée gémit |
Poète complet donc...
RépondreSupprimerMerci Désirée :-)
SupprimerJe ne sais pas si je suis un poète complet ni si cela signifie quelque chose - que serait alors un poète incomplet ? J'aime tout simplement écrire et photographier, et de plus en plus associer les deux ; sans autre ambition que de rêver (et peut-être faire rêver) un peu :-)
À cet égard, ton "Chant du Merle" est envoûtant ! Je vais suivre... :-)