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| Soupçon de vie tombant mourir à terre L’unique rescapé Sauvé au vol par un filet tendu de vert Perle humide sertit à la nervure En retenue miraculeuse Pour l’instant minéral de précieux équilibre Pleur de mercure versé du ciel fracturé En étincelant astre-écrin pellucide Piquant le voile sombre de l’univers Mon œil roule à ce trou dans la nuit Scrutant l’index pointé d’Atlas au bout tenant le monde La Terre condensée en une goutte d’eau |
2012-04-20
"Terre-eau…"
2012-04-16
"L’eau à la touche…"
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| Fille de la saison close Vient la jeune délurée Aguicheuse osant les poses Sous le drap blanc censurées Montre l’hymen indécent De fleurs offrant impudiques Aux amants concupiscents Carnations psychédéliques Branle des sens enchevauche Mouille regard aux tons moites S’alanguissant en débauche Peindre la nouvelle étroite Lorsqu’en chaleur nue à l’huile Ou sous la douche aquarelle |
2012-04-13
2012-04-12
"Érubescence interdit…"
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| Dans l’instant du couvre-feu Quand le soleil pile au rouge Extirpe des portes feuilles Laissez-passer à raies noires En tenue un ciel garé Allume son gyrophare |
2012-04-07
"Non-lieu…"
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| Se trouve un périmètre étrange Nulle part partout à la frange Du monde où il se manifeste Imprévisible palimpseste Superposant la solitude En mots serrés aux certitudes Des étendues contaminées Hâves du geste éliminé Médusé dans la concrétion De la limpide solution Qui me pend aux lèvres fartées D’une insondable bouche bée Du vide éructant un cambouis Odorant de pensées enfouies Par la membrane ici poreuse Brillante d’ondes ténébreuses Comme si cadrait cet endroit À un défaut de la paroi Laissant transpirer en lumière Une lie d’âme buissonnière Configuration récurrente D’une géographie absente Qui circonscrit le territoire Du non-lieu trouant la mémoire |
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