Comme il monte des
abysses pour sa moisson,
traînant dans son sillage un trouble
saturnien,
lancine le ballet d’un hostile poisson
derrière
le dépoli du bocal crânien.
Son silence haletant
fait résonner l’angoisse
de l’asphyxie prochaine, à mesure
qu’il pompe
chaque globule d’air fuyant vers la surface,
où
le souffle du ressac, anémié, s’estompe.
Et lorsque enfin il
redescend à son abîme,
ne demeure après lui que des eaux
orphelines
– et l’âme noyée ! Dont le cadavre
anonyme
avec la houle échoue au rivage du spleen !
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Bouh dit c'est bien morose ce que tu écris-là :) Comment va?
RépondreSupprimerLa photo me fait penser à...la friture de Pâques!! (je dois manquer de magnésium d'où mes envies de chocolat (excuse à deux francs))
Bise