Acier, métal hurlant, limpide défi
aux muscles, infrangible : à la merci d’un sol humide et
gras, se montre corruptible à l’appétit de la rouille, se
délite, se résout en un compost silurien, regagnant, à
mesure qu’infectent ses atomes, l’utérus tellurien.
Quand la discrète graine, semée en
pâture volatile par le tourbillon qui l’entraîne dans la
même boue fertile, s’y épanouit jusqu’à la place arborer
le torse indéchiffrable où contracte les saisons qui passent un
myocarde inoxydable.
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire